Notre service des communications a accueilli un stagiaire à l’automne dernier. Ayant comme mandat, entre autres, de rédiger un article pour La VIEtrine, c’est avec enthousiasme qu’Alexandre a entrepris de dresser un portrait des conducteurs de véhicules du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Il est allé sur le terrain pour les rencontrer et voir à quoi ressemble leur journée de travail. Découvrez avec lui ces routiers qui sillonnent l’Estrie toutes les semaines.
Saviez-vous que le CIUSSS de l’Estrie – CHUS compte dans ses rangs sept conducteurs de véhicules? Vous pouvez les voir au volant de camions identifiés avec le logo de l’établissement. Ces routiers, avec qui j’ai discuté, commencent tous leur journée à Sherbrooke, avant de suivre leur route pour finir leur journée là où elle a commencé. De Bedford à Lac-Mégantic, c’est grâce à eux que chaque installation reçoit une bonne partie du matériel qui nous permet de prendre soin de la population.
Coup d’œil à ces routes de transport
Pascal Forand, chef de secteur du transport régional des biens, m’a expliqué que le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a créé sept routes de transport pour approvisionner son grand territoire toutes les semaines.
Les 101 installations du CIUSSS de l’Estrie – CHUS sont desservies par ces routes. Deux d’entre elles servent à apporter la nourriture et les médicaments dans les différents CHSLD de Sherbrooke. Les cinq autres routes font le tour des neuf réseaux locaux de service (RLS) de l’établissement afin de livrer de l’équipement médical ou des fournitures de bureau, par exemple.
Ce système de transport complet et efficace a été bâti en grande partie par Jean François Piché et Vincent Marcoux, qui sont respectivement l’ancien et l’actuel chef de service – transport et parc d’équipements à la Direction de l’approvisionnement et de la logistique (DAL).
Pascal Forand, chef de secteur du transport régional.
Loin des projecteurs, mais au cœur des activités
Les routiers du CIUSSS de l’Estrie – CHUS sont peu connus. Pourtant, leur travail est crucial pour que les soins et services puissent être offerts à la population. Mais, comme ils me l’ont expliqué, ce n’est pas tant ce qui leur importe.
« Personnellement, je trouve mon rôle vraiment valorisant. Comme routier, je me sens autant utile et impliqué que lorsque j’étais sur le plancher dans un poste précédent. »
– Guy Bolduc, conducteur de véhicule
Cette fierté de se sentir utile est partagée par tous ses collègues : à la fin de leur journée de travail, ils savent qu’ils ont contribué au bon fonctionnement de l’organisation, et donc au bien-être de nombreuses personnes, de loin ou de proche.
Pas de tout repos…
Les conducteurs de véhicule m’ont aussi parlé des défis de leur métier.
« Ce qui est le plus difficile à la longue, c’est l’aspect physique. Par exemple, on doit souvent déplacer des chariots pesant 200 livres dans des couloirs avec une inclinaison. »
– Martin Labonté, conducteur de véhicule
Martin Labonté
Martin m’a ensuite expliqué que de sillonner les routes estriennes à longueur de journée n’est pas de tout repos : les conditions routières, entre autres, peuvent rendre les trajets périlleux, particulièrement en hiver!
Des routiers qui aiment leur boulot
Ce que j’ai remarqué, c’est que chaque membre de cette équipe aime se lever le matin pour venir au travail.
Pour Pascal, qui a travaillé plus de 20 ans dans le domaine privé, tout est une question d’ambiance :
« Ce que j’adore, ici, au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, c’est l’équipe, c’est être avec les gens. Avant, j’étais dans le transport privé, et la culture n’était pas la même. »
– Pascal Forand
De son côté, Martin, un ancien préposé aux bénéficiaires, est heureux de pouvoir continuer à aider les gens.
« On peut très bien aider les personnes d’une autre manière qu’en prodiguant des soins d’hygiène, par exemple. J’avais besoin d’un changement dans ma carrière et je ne regrette pas du tout d’être devenu routier. »
– Martin Labonté
Pierre, quant à lui, apprécie le rythme de son travail et l’autonomie dont il dispose pour exécuter ses tâches de routier.
Quand j’ai rencontré les membres de l’équipe, je ne voyais que des sourires à droite et à gauche venant appuyer les paroles enthousiastes.
Une ambiance de belle camaraderie
L’aspect qui m’a le plus marqué est l’esprit d’équipe présent sur place. Lorsque je demandais aux routiers pourquoi ils aimaient tant ce travail, une réponse revenait tout le temps : l’ambiance, l’esprit de gang…
Guy m’a précisé que les conducteurs ne se voient pas longtemps dans une journée, mais que chaque fois, ils sont heureux de se croiser.
« On prend toujours le temps d’échanger deux ou trois blagues tout en nous transmettant les informations utiles pour faire notre travail. »
– Guy Bolduc, conducteur
Si vous croisez un routier du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, n’hésitez pas à la saluer!
Photo d’entête : Guy Bolduc, conducteur
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