Une infirmière clinicienne du Centre de recherche du CHUS devient bédéiste le temps d’un projet. Découvrez comment son œuvre aide des usagers et des usagères. 

Caroline Cayer a à cœur d’offrir des outils bien vulgarisés à sa clientèle. Cette fois, elle s’adresse aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson, pour qui les médicaments habituels ne sont plus aussi efficaces. Le but est de leur offrir une information claire et accessible. 

Un outil simple pour choisir un traitement de façon éclairée

 

Chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson, vient un moment où la médication usuelle ne soulage plus adéquatement les symptômes. À ce stade, d’autres options de traitements avancés peuvent être envisagées. C’est l’usager, de concert avec son médecin et ses proches, qui doit déterminer quel traitement lui conviendrait le mieux. 

« Ce n’est jamais une bonne nouvelle d’apprendre que nous avons atteint le maximum avec les traitements habituels. Se faire offrir un traitement plus invasif peut générer du stress et de la tristesse chez la personne. C’est difficile, à cette étape, d’intégrer toute l’information sur les divers traitements possibles et de prendre une décision éclairée. C’est là que la bande dessinée devient un soutien intéressant. »

– Caroline Cayer

Une femme à lunette créant sa BD sur tablette.

Caroline Cayer, infirmière clinicienne au Centre de recherche du CHUS.

Une image vaut mille mots 

 

Créée à partir d’une application mobile, la bande dessinée explique en profondeur les avantages et les défis associés aux différents traitements, qui sont : 

 

  • La stimulation cérébrale profonde par l’envoi d’impulsions électriques dans une zone précise du cerveau
  • Un gel médicamenteux administré directement dans l’intestin via un tube raccordé à une pompe
  • Un médicament administré sous la peau du ventre via un tube raccordé à une pompe 

« La bande dessinée vulgarise très bien chacune des possibilités. Elle s’ajoute à d’autres moyens d’information, comme un outil d’aide à la décision pour le traitement avec un gel intestinal. Par sa créativité, Caroline a su mettre en images un discours difficile à vulgariser. »

– Dre Isabelle Beaulieu-Boire, neurologue

Visuels tirés de la bande dessinée

Deux carreaux de bande dessinée mettant en scène les intestins.

Deux cases de la BD, qui comporte quatre pages.

 

Parkinson Estrie : un partenaire de choix 

Au-delà de la médication, les personnes atteintes de Parkinson, ainsi que leurs proches, ont accès au précieux soutien de l’équipe de Parkinson Estrie, qui travaille en étroite collaboration avec les professionnels de la santé.  

Parkinson Estrie assure un accompagnement humain, accessible et continu. L’organisme offre de l’information et des services (exercices adaptés, conférences, soutien psychologique individuel ou de groupe, rencontre d’accueil pour les nouveaux diagnostics, etc.).  

L’excellente collaboration entre le CIUSSS de l’Estrie – CHUS et Parkinson Estrie est assurément gagnante pour toutes les personnes qui ont besoin de soins et services, puisque celles-ci bénéficient de l’expertise de plusieurs professionnels complémentaires. 

 

Le projet de bande dessinée a pu voir le jour grâce à la contribution financière de Parkinson Québec. 

 

Photo d’entête : Début de la BD 

 

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