Malgré les tristes conséquences de la pandémie de COVID-19, quelques événements heureux sont survenus au cours des deux dernières années. Par exemple, plusieurs personnes ont vu leur carrière prendre un nouveau tournant tout à fait positif. Voici quelques exemples inspirants, au sein de la Direction de santé publique.
Amy : se découvrir de nouvelles compétences
Trois semaines avant l’arrivée de la pandémie en Estrie, Amy Giard commençait un remplacement d’un an à titre d’infirmière scolaire dans le secteur de la Haute-Yamaska. Mais ce n’est pas dans une école qu’allait se jouer son destin… Dès l’apparition des premiers cas de COVID-19 dans notre région, elle a été amenée, comme ses collègues, à assurer les appels de suivi de cas et de contact.
C’est à l’auditorium de l’Hôpital St-Vincent que les opérations se déroulaient. À l’époque, on ne connaissait pas très bien les risques de contagion de cette nouvelle maladie. Alors les postes de travail étaient rapprochés, les intervenants covoituraient… et ce qui devait arriver arriva! Une éclosion est survenue et Amy a dû quitter pendant quelques semaines, le temps de guérir.
À son retour, elle a repris son mandat d’infirmière scolaire, mais elle a rapidement été rappelée pour offrir du soutien clinique à titre de co-responsable de la cellule de suivi de cas et de contact et par la suite de co-responsable de l’équipe des enquête.
« En fait, toute cette aventure m’a permis de découvrir mon X. »
– Amy Giard, ASI
Amy Giard
Janie : atteindre son but
Avant la pandémie, Janie Blais-Bélanger n’était pas à l’emploi du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, mais elle souhaitait joindre l’équipe de santé publique en tant que conseillère en promotion de la santé. C’est donc par le biais de la plateforme « Je contribue », qu’elle a joint l’organisation. Nutritionniste, elle a d’abord travaillé à la gestion de la pandémie comme professionnelle non clinique.
Puis elle s’est rapidement vue nommée co-responsable de la cellule « Enquêtes et suivis des contacts ». Après moins d’un an d’excellents services, elle atteignait son but et obtenait le poste de conseillère tant convoité! Attachée à l’équipe de santé publique en lien avec la COVID-19 depuis deux ans, elle remplira finalement ses nouvelles fonctions cet automne!
« Le poste de conseillère en promotion de la santé est pour moi une opportunité de continuer à promouvoir les saines habitudes de vie auprès de la population. C’est un travail en lequel je crois et qui me motive grandement. Toutefois, ce passage dans les équipes COVID-19 aura été riche en apprentissages et une expérience humaine unique qui en valait le détour! »
– Janie Blais-Bélanger, conseillère en promotion de la santé
Janie Blais-Bélanger
Anne : apprendre à s’adapter
Nouvellement employée à titre de conseillère en promotion de la santé à la Direction de santé publique, Anne Bisson-Petit a très vite bifurqué vers les enquêtes liées à la COVID-19 pour les milieux scolaires, de garde, sportifs et de loisirs. Rapidement, elle a dû s’approprier de nouvelles tâches et un nouveau vocabulaire. Ce passage lui aura permis de développer son autonomie et sa capacité d’adaptation.
De plus, toute sa nouvelle équipe en promotion de la santé a été affectée en même temps qu’elle aux enquêtes. Donc les membres ont pu développer une belle synergie qui leur permet aujourd’hui d’aller plus en profondeur dans leurs tâches. Mais tout n’a pas toujours été facile.
« Si l’équipe était déstabilisée au premier jour de la COVID-19, elle l’était tout autant quand est venu le temps de reprendre les tâches habituelles en promotion de la santé. »
– Anne Bisson-Petit, conseillère en promotion de la santé
Parions qu’elles sont rapidement retombées sur leurs pattes!
Anne Bisson-Petit
Marie-Andrée : expérimenter et oser
Marie-Andrée Roy est agente de planification, de programmation et de recherche (APPR) aux services spécialisés de la Direction de la santé publique. Dès le début de la pandémie, elle s’est vue nommée responsable de la cellule communautaire. Cette cellule avait pour mandat de répondre aux besoins des milieux communautaires, par exemple lors d’une éclosion de COVID-19. À l’été 2021, elle a été promue à la tête de cette cellule de façon intérimaire.
Cette expérience professionnelle lui a permis de développer les compétences en gestion nécessaires pour poser sa candidature au poste de chef du Service des saines habitudes de vie, comportements et environnements sains et sécuritaires. Et devinez quoi? Elle l’a obtenu! Aujourd’hui, elle continue d’exercer ses nouvelles fonctions avec enthousiasme et elle ne manque pas de défis.
« Parfois, c’est en se prouvant à nous-même que nous sommes capables de quelque chose que nous le prouvons aux autres! »
– Marie-Andrée Roy, chef de service
Marie-Andrée Roy
La force de notre communauté interne
Ce ne sont que quelques exemples de réussites survenues dans le contexte de la pandémie. Nous nous sommes toutes et tous découverts autrement. Des forces et des talents insoupçonnés se sont révélés. Nous avons appris, nous sommes parfois tombés, mais nous nous sommes relevés, et c’est la force de notre communauté interne.
Même des talents artistiques se sont révélés!
Le contexte des derniers mois aura permis à plusieurs d’entre nous de découvrir l’artiste multidisciplinaire Liette Poulin, agente administrative au CLSC de Cookshire. Elle a offert à l’établissement une œuvre composée de bouchons de fioles de vaccins, de capuchons de seringue et de peinture à l’acrylique (image ci-dessous).
Cette œuvre d’environ 150 cm par 120 cm célèbre toutes les personnes qui ont œuvré à la vaste campagne de vaccination contre la COVID-19. Elle a été réalisée lors que Liette travaillait comme adjointe administrative au centre de vaccination d’East Angus.
On peut l’admirer dans la salle 104 du CLSC d’East Angus et sur les cartes de remerciement offertes à ceux et celles qui ont donné un solide coup de main à la santé publique au cours des deux dernières années.
Photo en en-tête : L’œuvre réalisée par Liette Poulin en bouchons de fioles de vaccins, de capuchons de seringue et de peinture à l’acrylique.