Offrir une présence rassurante et de précieuses connaissances
Une jeune maman accueille son premier bébé. Elle est isolée, n’a pas de famille ni de conjoint pour la soutenir dans les premières semaines avec son poupon. Il est difficile de s’adapter à cette nouvelle vie quand on n’a pas eu accès à un modèle positif. Qui peut nous rassurer, nous dire qu’on fait bien les choses? Se remettre d’un accouchement difficile tout en s’occupant des tâches domestiques, des repas, des courses, des rendez-vous…
Ajoutons à tout ça le manque de sommeil et les soins à offrir à un petit humain qu’on ne connait pas encore… Ouf!
L’ASSS, en plus d’être une présence rassurante auprès de la maman et de soutenir son allaitement, peut donner le bain au bébé, le bercer et l’endormir, prendre le relais lors de pleurs intenses et faire des activités de stimulation avec le bébé.
En cuisine, elle peut enseigner à la maman comment préparer des purées nutritives et même comment faire cuire, pour la première fois, une dinde de Noël! Et surtout, elle peut rassurer la maman : même si elle est une nouvelle mère, c’est elle l’experte de son bébé!
Permettre à des parents épuisés de se reposer
Mettre au monde un bébé, c’est un grand chamboulement. En mettre au monde trois d’un coup, c’est un tsunami! La famille a besoin de bras et d’organisation.
Une, deux, ou même trois ASSS peuvent être déployées pour donner aux parents un répit en offrant des soins aux bébés, de l’écoute et du soutien pour l’organisation du quotidien.
Pour les parents, avoir de l’aide pour préparer des repas à l’avance, faire la lessive, promener les bébés en poussette pendant qu’ils se reposent, ça vaut de l’or!
Accompagner pendant une période d’adaptation et d’intégration
En janvier, une famille avec deux enfants arrive à Sherbrooke en provenance d’un pays en guerre, et avec très peu d’effets personnels. C’est un premier contact difficile avec l’hiver québécois! La maman a accouché il y a 3 mois; elle n’a pas eu accès à des soins de santé et elle est mal en point. La famille est soulagée d’être enfin en sécurité, mais elle vit aussi un choc culturel.
Comment on s’organise quand on n’a aucune expérience liée à l’école, au transport en commun, à des comptes à payer, à des rendez-vous médicaux… et qu’on ne parle ni français ni anglais?
L’ASSS accompagne la famille dans ces étapes : elle peut proposer d’utiliser le transport en commun ensemble, de faire une marche dans le quartier pour aller voir où se trouvent l’école primaire et les organismes pour les familles, montrer comment remplir un formulaire et le mettre à la poste, en plus d’aider à trouver des vêtements d’hiver abordables, de la nourriture et des meubles.
Soutenir lors de moments difficiles
Une famille vit le cauchemar d’un diagnostic de cancer avancé pour leur jeune enfant. Les parents sont dévastés et la fratrie aussi.
Le père et la mère doivent trouver la force de poursuivre le quotidien avec les enfants, d’être stimulants et à l’écoute de leurs besoins, tout en étant très présents pour le petit malade.
L’ASSS offre une présence réconfortante à la famille en accueillant leur peine et leur colère. Elle peut faire des activités éducatives et des sorties avec la fratrie, rester auprès de l’enfant malade lorsque les parents sont accaparés par d’autres tâches et offrir un coup de main pour l’entretien ménager.
Dans toutes ces situations, des ASSS ont été impliquées avec le dévouement, l’écoute, l’engagement et la disponibilité dont elles ont le secret! Chaque année, de nombreuses familles bénéficient de leur précieux travail.
Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS recrute des ASSS
Pour en savoir plus sur ce titre d’emploi et la façon d’y accéder, visitez la page Envie de devenir PAB ou ASSS?
Photo d’en-tête : Une ASSS donne du répit au parent en occupant les jeunes triplés.