À l’Hôpital de Granby, les usagers et les usagères suivis en oncologie et en pédiatrie peuvent désormais utiliser un casque de réalité virtuelle pour réduire leur anxiété. Le casque leur est proposé lors de leur traitement ou lors d’une procédure médicale, en clinique ou en milieu hospitalier. Il s’agit d’une première au CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Ce projet novateur a été financé par la Fondation du Centre hospitalier de Granby.
Une immersion divertissante et relaxante
Une fois le casque sur la tête, les utilisateurs sont plongés dans une expérience immersive et multisensorielle pendant 10 à 20 minutes. Des images et de la musique accompagnent la personne tout au long de son voyage virtuel.
La clientèle adulte en oncologie peut se retrouver dans une magnifique forêt avec des chants d’oiseaux ou sur une plage paradisiaque avec le son du clapotis de la mer.
Pendant ce temps, un membre du personnel infirmier installe un dispositif interne avant le traitement de chimiothérapie, par exemple.
Exemple de scène qu’on peut voir dans le casque de réalité virtuelle
Crédit photo : Paperplane Therapeutics
« Les traitements de chimiothérapie sont des moments anxiogènes pour plusieurs usagers et usagères. L’utilisation d’un casque de réalité virtuelle les aide à se détendre et à mieux respirer. On observe même une diminution de leur pression artérielle. »
– Nadia Racicot, chef de service des cliniques externes spécialisées, endoscopie, médecine de jour et cancérologie, RLS de la Haute-Yamaska, Direction des services spécialisés, chirurgicaux et de cancérologie
Nadia Racicot, chef de service
La magie opère aussi chez les jeunes usagers
Les enfants âgés de 5 à 11 ans, quant à eux, sont transportés dans un jeu vidéo thérapeutique où ils tentent d’attraper des ballons colorés, ou encore d’éliminer de petits microbes et d’attraper des cristaux, ce qui rend plus agréable leur rendez-vous à l’hôpital.
« Cette technologie favorise une interaction positive entre les jeunes et le personnel de soins. Grâce au casque, on arrive à détourner l’attention d’un enfant qui, par exemple, a peur des aiguilles et qui doit recevoir une injection. Dès que l’enfant met le casque de réalité virtuelle, il entre dans un autre monde et on obtient une meilleure collaboration de sa part. »
– Nathalie Cabana, chef de service maternité, néonatalogie et pédiatrie, Direction du programme jeunesse
Nathalie Cabana, chef de service
Utilisés depuis septembre 2023 en pédiatrie et depuis février 2024 en oncologie, les deux casques favorisent le mieux-être en procurant des sensations positives, divertissantes et relaxantes aux usagers et usagères.
Photo d’entête : Une usagère en oncologie essaie le casque de réalité virtuelle.