Depuis 2019, Virginie Savaria travaille comme éducatrice auprès des jeunes en difficulté d’adaptation au point de service Val-du-lac, à Sherbrooke. Elle adore son emploi : elle a la chance d’aider des jeunes ayant des problèmes comportementaux, psychosociaux ou des retards de développement, ainsi que leur famille.

Parallèlement à sa carrière d’éducatrice, Virginie a eu envie de découvrir autre chose, d’élaborer de nouvelles stratégies pour mieux répondre aux besoins de la population –en particulier des personnes aînées– en matière de santé. C’est pourquoi elle a décidé, en 2021, de s’inscrire au doctorat de recherche en sciences de la santé à l’Université de Sherbrooke. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous parle de son parcours exceptionnel.

Virginie, qu’est-ce qui a inspiré votre saut dans cette aventure d’une formation doctorale?

J’avais le désir de participer activement à la recherche de solutions innovantes aux défis vécus par les membres du personnel de la santé et les gestionnaires.  

Quel est ce sujet de recherche qui vous allume?

Mon projet de recherche porte sur la décentralisation de la gestion des services à domicile pour les aînés. J’étudie comment, avec et pour les membres du personnel de la santé et les gestionnaires, améliorer la gestion des services à domicile à l’aide d’une approche de gestion décentralisée. Une gestion décentralisée implique plus d’autonomie dans la prise de décision pour le personnel de la santé et les gestionnaires, ainsi qu’un bon lien de confiance avec la direction. Mon projet est supervisé par deux professeures-chercheuses du CdRV, Annie Carrier et Johanne Queenton.

Comment s’est déroulée votre intégration au CdRV?

Au CdRV, plusieurs activités facilitent l’intégration des étudiants, notamment la journée d’accueil au début de chaque session, qui permet de rencontrer des confrères et consœurs. Je suis présidente du comité étudiant du CdRV, ce qui me permet d’organiser et de participer à plusieurs activités scientifiques avec d’autres étudiants en recherche comme des activités de rédaction, des clubs de lecture, etc.

Rencontrez-vous des défis durant votre formation en recherche?

Oui, la conciliation travail, études et vie personnelle peut parfois représenter un défi. Avec mon emploi auprès des jeunes en difficulté d’adaptation, la surveillance d’examen que je fais occasionnellement et ma participation à plusieurs projets scientifiques, je dois planifier et organiser mon horaire avec attention.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus au CdRV?

Le CdRV me permet de développer un réseau professionnel dans mon domaine de recherche. Grâce aux différentes activités offertes (p. ex. mercredis scientifiques où des invités offrent une formation), je peux rencontrer des étudiants et des chercheurs qui font de la recherche sur le vieillissement. Ce réseau me permet de participer à d’autres projets scientifiques qui m’intéressent en étant assistante de recherche. Surtout, ce réseau me permet de recevoir de l’aide dans la préparation des différentes étapes de ma formation (examen de synthèse, dépôt et soutenance de ma thèse).

Quels sont vos projets?

Tout d’abord, je vise à terminer ma thèse! Par la suite, je veux poursuivre ma carrière au sein du réseau de la santé et des services sociaux, où j’aspire à occuper un poste de gestion. J’ai le désir de continuer de participer à des projets innovants qui me permettront d’améliorer la qualité de nos services.