Dans le cadre d’une série d’articles, Mumu, notre envoyé spécial, découvre les sept différents volets de la mission universitaire (MU). La mission universitaire du CIUSSS de l’Estrie – CHUS contribue au développement de plusieurs projets, services et pratiques au sein de l’organisation. Cette fois-ci, Mumu partage avec nous ce qu’il a découvert dans le secteur de la télésanté.
Au cœur de la télésanté
Après quelques visites de curiosité dans les bureaux de la mission universitaire, j’ai finalement décidé d’aller cogner à la porte de l’équipe de la télésanté.
Contrairement à ce que je pensais, la télésanté, ça ne se passe pas uniquement à la télé. Il s’agit en fait des soins et services offerts à distance. De ce que j’ai compris, la télésanté a vu le jour, principalement, en réponse à la réalité moderne, où conjuguer santé avec famille, travail et autres obligations peut devenir plutôt complexe. Aussi, la pandémie a motivé beaucoup de gens à adopter cette nouvelle pratique.
La télésanté a plusieurs avantages, comme je m’en suis rendu compte en l’expérimentant moi-même pour vous permettre de la découvrir « de l’intérieur » :
- Elle me permet de recevoir le bon soin ou service au moment opportun pour moi.
- Elle offre plus d’accessibilité (enjeux de distance, de disponibilité d’un accompagnateur).
- Elle diminue les déplacements nécessaires pour voir un professionnel, etc.
À travers mon investigation, j’ai aussi découvert que la télésanté n’est pas réservée à mon médecin qui me donne des résultats d’évaluation médicale par visioconférence. On peut s’en servir dans plusieurs situations. Par exemple, je peux assister au rendez-vous de ma mère avec son médecin dans le confort de mon foyer. Je n’ai pas à prendre congé, faire une heure de route, attendre dans une salle, devoir sortir ma mère de son milieu de vie. Bref, c’est pas mal plus pratique et convivial!
Pssst! J’ai même un scoop pour vous : déjà présente, la télésanté continue d’être implantée dans plusieurs secteurs d’activité du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Donc, encore plus de gens vont pouvoir en profiter! D’ailleurs, les orthophonistes offrent ce service depuis 2020 : la téléorthophonie. En plus, j’ai eu la chance de le tester!
Un petit tour dans le monde de la téléorthophonie
En fait, il s’avère que mon enfant, Tite-Laine, présente des difficultés de langage. Elle a maintenant deux ans et elle parle très peu, voire pas du tout. On m’a donc référé au service d’orthophonie du CLSC près de chez moi. Pour qu’elle puisse procéder à l’évaluation du langage de mon enfant, j’ai envoyé à mon orthophoniste des vidéos de Tite-Laine qui interagit avec nous. Cette façon de faire m’a beaucoup plu parce que ma Tite-Laine est très timide devant de nouvelles personnes! L’orthophoniste, Véronique Boulanger a donc pu voir comment elle s’exprime réellement, dans son quotidien.
Ainsi, lorsque j’ai discuté pour la première fois avec l’orthophoniste, celle-ci a complété avec moi l’histoire développementale de Tite-Laine. Elle a pu me donner ses impressions sur ses habiletés langagières.
La première rencontre : la familiarisation
Ensuite, j’ai été invité par le service d’orthophonie à participer à une rencontre informative en visioconférence avec d’autres parents. Le but était de nous présenter les stratégies et les conditions gagnantes qui favorisent le développement langagier. On nous a expliqué que l’intervention la plus efficace, en bas âge, est celle que nous pouvons offrir au quotidien en tant que parent. La consultation par visioconférence devient un moyen, pour l’orthophoniste, de nous guider pour mieux intervenir avec nos enfants.
Mumu rencontre l’orthophoniste en virtuel.
La deuxième rencontre : de meilleures interactions
Par la suite, j’ai eu une rencontre d’accompagnement, toujours en visioconférence, avec Véronique, l’orthophoniste. Comme j’étais seul avec elle, j’ai pu lui poser différentes questions qui me trottaient dans la tête. J’ai même pu vous filmer un petit bout de cette rencontre…
J’ai appris comment aider Tite-Laine au quotidien pour qu’elle puisse apprendre de nouveaux mots et bonifier son langage. Toutes les techniques apprises vont m’être utiles.
Même si cette rencontre nous a beaucoup aidés, le traitement de Tite-Laine ne s’arrête pas là…
Les prochaines rencontres : s’adapter aux besoins
La suite dépendra vraiment de nos besoins et de nos disponibilités. L’orthophoniste m’a dit que l’objectif du service est d’offrir le soutien le mieux adapté à notre réalité. Donc, si la visioconférence fonctionne aussi bien pour Tite-Laine que pour moi, nous allons continuer comme ça. Si les rencontres au bureau de Véronique s’avèrent plus efficaces, nous allons faire des rencontres en présence ou de manière hybride.
La télésanté nous permet vraiment de faciliter notre cheminement. Bref, ça me soulage de savoir que la réussite et le bien-être de Tite-Laine sont au cœur du plan d’intervention, que les interventions se fassent en présence ou à distance.
À bientôt!
Mumu
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Ceci était le premier article de Mumu, l’envoyé spécial qui couvre la mission universitaire pour le journal La VIEtrine. Nous voulons votre opinion! Répondez à ce très court sondage pour nous aider à vous offrir du contenu plus adapté à vos désirs.